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A QATAR TSHISEKEDI ET L’EMIR, QUAND LA CORRUPTION FAIT FACE À L’ANTI-CORRUPTION

Ce dimanche 5 janvier, à Doha, le Président Félix Tshisekedi est allé venter et vendre la RDC au près l’Émir du Qatar, Son Altesse Cheikh Tamin Bin Hamad Al-Thani, un des pays les plus riches du monde. Il a présenté son pays comme un pays de grandes opportunités d’investissement. Il a parlé d’un climat des affaires favorable aux investissements en utilisant les meilleurs superlatifs pour attirer les hommes d’affaires du Qatar, cet Emirat qui se veut intègre, que Tshisekedi tient à voir dans la jungle congolaise corrompue, qui possède une gouvernance chaotique dans laquelle la débrouillardise est la règle, où chacun profite tant qu’il peut et selon son pouvoir et sa position pour piller ce pays-continent, reconnu comme scandale géologique.

Tshisekedi, président d’un pays qui a la corruption comme principe de gouvernance, a du mal à trouver les mots pour convaincre cet Emir qui a l’air incrédule et imperturbable, l’initiateur et distributeur du symbole de la main anti-corruption, à tout pays du monde qui s’est distingué en combattant ce fléau.

Selon la présidence congolaise, « ce dimanche, au Palais Diwan Amiri de Doha, le Président Félix Tshisekedi s’est entretenu avec l’Émir du Qatar, Son Altesse Cheikh Tamin Bin Hamad Al-Thani, sur le renforcement de la coopération bilatérale entre leurs États, notamment les opportunités d’investissement en RDC ».

Il est vrai le Qatar s’avère avantageux pour la RDC, mais ce ne sont pas les investisseurs qui manquent pour ce pays qui est fort convoité par tous les pays riches et développés, pourquoi pas le Qatar.

Mais les observateurs avisés pensent qu’il y a au moins deux raisons principales qui font courir Tshisekedi.

La première raison est que selon ces observateurs, Tshisekedi se trouve dans l’impasse pour ne pas dire dans l’incapacité de ramener la paix dans la partie orientale de son pays. Certaines des puissances extérieures lui auraient conseillé de rencontrer l’Emir de Qatar, proche du Président du Rwanda, et qui peut servir d’intermédiaire pour amadouer Kagame et lui demander d’accepter de reprendre les négociations.

Ainsi Tshisekedi espère que le Qatar, partenaire économique du Rwanda, pourrait influencer ce dernier pour mettre fin aux tensions. En échange la RDC offrirait au Qatar les opportunités du partenariat économique pour les investisseurs qatariens. Selon les calculs de Tshisekedi, si Qatar mord à son hameçon économique, il obligera le Rwanda à accepter le diktat de la RDC, car l’Emirat n’accepterait pas l’instabilité sécuritaire défavorable aux intérêts économiques et aux valeurs ajoutées que le pays pourrait capter en RDC.


Si cela est vrai, le président congolais se trompe lourdement, car il a oublié que le Rwanda est une nation millénaire qui s’est forgée à travers des siècles grâce aux principes si solides que le pays a traversé des siècles sans sombrer.

D’autres observateurs relèvent plutôt l’esprit rotor de Tshisekedi qui, à maintes reprises, a essayé d’approcher les partenaires économiques, politiques, sportifs, touristiques, etc., du Rwanda, pour les détourner de ce pays. Encore une fois il a oublié aue le Rwanda est un partenaire solide, stable et surtout fiable, que l’on arrive pas à faire fléchir d’aucune façon.

Ces observateurs relève que cette démarche du président congolais, notamment dans les domaines économiques tels que la fausse information sur la vente des minerais congolais par le Rwanda, dans le domaine aéronautique, dans les domaines sportif et touristiques, Tshisekedi reprend la même démarche et le même itinéraire que le Rwanda sans aucune initiative ni créativité, motivé tout simplement pour nuire en faisant une concurrence négative et destructive.

Portant, le voisinage géographique, l’appartenance aux mêmes organisations politiques et économiques régionales, restent les meilleurs atouts pour favoriser l’essor des citoyens et le développement holistique des pays et du continent tout entier.

On peut dire sans risque de se tromper, que les nombreux voyages du président Tshisekedi pendant son mandat actuel ainsi que son premier mandat, n’ont que très peu contribué aux bien-être de la RDC et de sa population, au contraire, ils contribuent à son appauvrissement et au renforcement de sa mauvaise gouvernance.

Auteur: MANZI
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