Le sage Ndayishimiye est en train de scier la branche sur laquelle lui et son Fatshi Béton sont assis.
Selon la congolaise Joséphine Mugoto, présidente de la société civile force vive et membre de l’association des petits commerçants transfrontaliers à Kamanyola, « La décision des autorités du Burundi de fermer le poste frontière Ruhwa qui le sépare du Rwanda, va affecter négativement les activités d’échanges économiques et sociales. La première victime de ceSelon la congolaise, Me tte situation sera sans doute la cité de Kamanyola, ou les petits commerçants transfrontaliers et les voyageurs Congolais seront pénalisés », a-t-elle déclaré.
Ce n’est un secret pour personne, les voies de communication de la RDC sont en lambeaux. En ce qui concerne les routes, la plupart, sont en voie de disparition, si ce n’est pas encore fait.
Ainsi la voie la plus sûre pour joindre les deux principales villes du Sud Kivu, de Bukavu à Uvira, il faut passer par la route qui traverse le Rwanda. Il en est de même pour les congolais du Sud Kivu qui veulent rejoindre le Burundi, par Uvira ou par la frontière de Ruhwa. C’est ainsi que la fermeture de cette frontière, pénalisent beaucoup plus le peuple congolais que la population rwandaise
Me Joséphine Mugoto se plaint que « les passagers en provenance de Bukavu vers Bujumbura utiliseront désormais la RN5 passant par l’escarpement de Ngomo. Ils seront obligés de parcourir la plaine de la Ruzizi jusqu’au poste frontalier de Kavimvira pour entrer à Bujumbura. Un voyage de longue distance, malheureusement sur un tronçon émaillé par l’insécurité et le risque de braquage, de kidnapping, et de vol à main armée », a-t-elle ajouté.
Les structures de la société civile et regroupements des femmes commerçantes de la zone demandent la mobilisation et le déploiement des militaires le long de la route pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens. Ces acteurs économiques de la région plaident également auprès des animateurs et décideurs politiques pour l’aménagement de la RN5.
Ces groupements de femmes ont oublié de mentionné que l’insécurité sur les routes congolaises est entretenue par ces mêmes agents de sécurité.
Le copinage de Tshisekedi et Ndayishimiye, basé sur les intérêts personnels, cause plutôt du tort à la population frère de trois pays et risque de provoquer l’insécurité dans la région.
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