A-t-on organisé l’arrestation de Kabuga en France pour le libérer et mieux faciliter sa réhabilitation ?
Pourtant en 2022, un allemand de 101 ans a été jugé en 2022 comme mineur garde dans le camp nazi de Stutthof, car il avait moins de 20 au moment du crime. Le bouillant Kabuga à 88 ans, il a prouvé qu’il avait assez de force pour combattre ses avocats, voire les récuser. Il a maintes fois refuser à assister à son procès et le tout pour gagner du temps, retarder son procès jusqu’à le faire arrêter définitivement.
Contrairement à Kabugu, Le nazi, ayant participé en tant que mineur, arrêté plus tard à 94 ans, condamné à l’âge de 101 ans, lui n’a pas bénéficié les mêmes faveurs extraordinaires qui sont données à Kabuga en plus de la protection qu’il a bénéficié pendant les 25 ans avant son arrestation et qui lui a épargné le procès beaucoup plus tôt avant que les témoins disparaissent et que les mémoires se fassent.
Plus de soixante ans plus tard, cet arrêt du nazi était un message positif qui a permis aux survivants de la Shoah à se reconstruire. Bien que ce nazi, n’avait pas un très grand rôle pendant le Shoah, mais on peut apprécier l’importance de cette arrestation par la réflexion de ce juif de troisième génération.
« Je suis très reconnaissant de la tenue de ce procès, personne dans ma famille n’a cru que des poursuites étaient possibles. Pour moi qui suis de la troisième génération c’est très important », s’est félicité Ben Cohen, petit-fils d’une déportée rescapée du camp, Judy Meisel.
Si le juif de troisième génération peut avoir de telles pensées, vous pouvez imaginer ce que pensent les survivants du génocide contre les Tutsi qui voient la libération d’un homme qui a passé à travers tous les filets parce qu’il avait de l’argent et ainsi il était le protégé de tous les respectables Etats de ce monde. Et portant, c’était lui le grand financier de l’extermination de leurs familles en million, c’est lui qui a financé le matériel d’extermination, il a présidé et financé la radio pour semer la haine et facilité la propagande génocidaire, pour ne citer que ces actes odieux.
Kabuga, un homme sans aucun regret, ni compassion, sa famille non plus. Et le monde continue à héberger, protéger les génocidaires. Aucun signe de « plus jamais ça ».
A-t-on organisé l’arrestation de Kabuga en France pour le libérer et mieux faciliter sa réhabilitation ? C’est la grande question ?
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