MARCHÉS FINANCIERS EST-AFRICAINS : 11 TRANSACTIONS POUR 21,4 MILLIONS $ EN AOÛT

Le Kenya a été le marché le plus actif d’Afrique de l’Est avec 8 transactions, suivi du Rwanda et de la Tanzanie, souligne la société de conseil en financement d’entreprise I&M Burbidge Capital, dans sa revue financière de l’Afrique de l’Est pour le mois août 2024. Par Agence Ecofin

11 transactions d’une valeur déclarée d’environ 21,4 millions $ ont été annoncées sur les marchés financiers d’Afrique de l’Est en août 2024, a indiqué I&M Burbidge Capital, dans sa récente revue financière.

Le document publié ce mercredi 25 septembre 2024 précise que « le Kenya a été le marché le plus actif avec 8 transactions, suivi du Rwanda avec 2 transactions et de la Tanzanie avec une entrée singulière ».

Ces transactions sont en hausse par rapport au 5 déclarés en juillet 2024. Elles portent à 84, le nombre total de deals annoncés dans la sous-région depuis le début de l’année, pour une valeur totale d’environ 1,1 milliard $.

« Cette tendance reflète l’environnement macroéconomique difficile dans la région est-africaine, et plus généralement, l’effet persistant des taux d’intérêt mondiaux élevés », commente la société de conseil en financement d’entreprise I&M Burbidge Capital.

« La plus forte baisse d’activité a été observée dans les investissements en private equity, qui ont régressé de près de 50 % par rapport aux 26 transactions enregistrées au cours de la même période en 2023. Cela est dû à la fois au nombre réduit d’investisseurs actifs sur le marché, en raison du marché difficile de la collecte de fonds, et aux difficultés d’approvisionnement en actifs de haute qualité », poursuit I&M Burbidge Capital.

Selon cette entité qui conseille les entreprises d’Afrique subsaharienne sur la levée de capitaux, le mois d’août qui est généralement lent, en raison des vacances d’été, a connu une reprise, allant à l’encontre de la tendance à la baisse du nombre de transactions annoncées plus tôt dans l’année.

Les transactions d’août comprenaient des investissements en capital-risque, en private equity, des investissements d’institutions financières internationales et des transactions de fusions et acquisitions. Ces investissements portent sur une diversité de secteurs, comprenant l’agroalimentaire, les services financiers, la fabrication et autres.