« Le Rwanda n’a aucune intention d’expulser ou d’interdire les réfugiés. Nous accueillons toujours les personnes qui fuient l’insécurité, la persécution et la violence. Nous demandons à la communauté internationale de prendre la responsabilité de trouver une solution durable pour ce groupe oublié de réfugiés de la RDC », a déclaré Mme Makolo sur Twitter.
« Plutôt que de relever le défi d’apporter la sécurité et la paix à une région dont les citoyens ne méritent rien de moins, certains médias ont choisi de déformer l’appel du président Kagame au leadership et à la responsabilité en le présentant comme une menace d’expulsion ou d’interdiction des réfugiés », a ajouté la porte-parole.
« Rien ne changera tant que la communauté internationale et le gouvernement de la RDC ne cesseront pas de fuir leurs responsabilités et de s’attaquer aux véritables causes de la crise. Le fait de blâmer le Rwanda laisse tomber les citoyens des deux côtés de la frontière, alimente les discours de haine/persécution, ce qui pousse encore plus de citoyens congolais à fuir », a encore souligné Mme Makolo.
Selon les propos rapportés par l’AFP, M. Kagame a affirmé lundi : « nous ne pouvons pas continuer à accueillir des réfugiés en provenance de RDC. Ce n’est pas le problème du Rwanda. Et nous allons faire en sorte que tout le monde se rende compte que ce n’est pas le problème du Rwanda« .
Les violences engendrées par la mauvaise gouvernance de la RDC, ont poussé de nombreux Congolais à migrer dans les pays voisins, dont le Rwanda. Selon le Haut commissariat de l’ONU aux Réfugiés (HCR), le Rwanda comptait en novembre 2022 quelque 72.000 réfugiés congolais.
Mais depuis novembre 2022, des refugiés congolais entre au Rwanda par centaines, presque chaque jour, fuyant non seulement les combats, mais aussi les exactions des forces militaires, les haines ethniques de la part d’autres congolais que les autorités administratives et sécuritaires encouragent, sans oublier la misère générale de l’ensemble de la population.
La RDC est un pays en voie de décomposition, dont les maîtres flatteurs rodent tout au tour en négociant l’échange des minerais contre les droits de l’homme, la démocratie voire le génocide. Pourvu que les chinois et les russes perdent leurs parts.
Mais l’insatiable Tshisekedi, met les chances de son côté : il a fait venir les ex-légionnaires français et les russes, les fameux Wagner…Sans oublier les Turques, du moins leur matériel de combat !
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