La présidence américaine veut renforcer les liens entre les États-Unis et l’Afrique, après le passage de Trump qui avait non seulement ignoré superbement ce continent mais il a aussi insulté publiquement sans autre forme de procès.
Cette tournée africaine intervient quatorze ans (2009) après le premier voyage éclair ( 24 heures) du premier président noir américain, Barack Obama, et dix ans (2013), après son passage dans trois pays africains (Sénégal, Afrique du Sud et Tanzanie).
Le reveuilqui est à la base de cette visite du continent ne lui vaut rien d’autre que de pouvoir y déraciner, tout au plus y limiter la présence grandissante de la Chine et de Moscou et surtout d’y récupérer les ressources naturelles qui semblent nécessaire pour le moment.
On se rappelera que le secrééaire d’Etat Antony Blinken, y a multiplié les déplacements depuis l’année passée et que la semaine dernière, il était encore en Éthiopie et au Niger pour parler, entre autres, de paix, de développement et de sécurité.
Kamala Harris terminera sa tournée sur l’une des traces du 44e président américain, la Tanzanie. La tournée africaine de la vice-présidente américaine dans les trois pays africains (Ghana, Zambie et Tanzanie) est prévue jusqu’au 2 avril 2023.
À défaut d’offrir des alternatives suffisamment crédibles au continent noir, ces nouvelles convoitises peuvent tout au moins rehausser la côte de l’Afrique et déboucher sur une meilleure perception des Africains. C’est en tout cas ce qui se cache derrière toute la réflexion à laquelle sont soumis depuis des mois les stratèges de la politique africaine de la France. Et c’est surtout ce qui transparaît de la tournée africaine de Kamala Harris (…).
On voit au moins que l’Afrique, ce ne sont pas que les guerres, la famine, les épidémies et la misère. Tout le monde s’efforce subitement de voir en ce continent une opportunité incarnée par sa démographie, la jeunesse de sa population, et bien sûr ses immenses ressources.
Mais pour le politologue sud-africain, Ian Liebenberg, ces « visites à répétition de dirigeants occidentaux trahissent une peur de se voir dépasser par l’émergence de nouveaux partenaires ». À savoir la Chine, l’Inde et la Russie. « D’une manière générale, poursuit-il, les géants économiques eurasiens et orientaux se rapprochent en matière de coopération économique, ce qui pourrait à long terme bouleverser le système financier mondial, le pouvoir économique se déplaçant d’ouest en est ».
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