Pour Minata Samaté Cessouma, commissaire à la santé de l’UA, l’Afrique doit se préparer à d’autres pandémies après celle du Covid-19 et l’objectif de l’agence sera de proposer « des solutions africaines ».
Plus de quatre ans après l’adoption en 2019 du traité de création de l’Agence africaine du médicament, c’est un premier pas vers la mise en opération de ce nouvel organe de l’Union africaine, selon le ministre rwandais de la Santé, Sabin Nsanzimana.
« Avoir cette agence au Rwanda, ça nous donne aussi le devoir de s’assurer que ça fonctionne et très rapidement. La prochaine étape, c’est de s’assurer que le personnel de cette agence est mis en place, parce que le bâtiment est là, pour que l’agence puisse avoir un bureau officiel de l’Agence africaine du médicament. »
Le recrutement du personnel sera discuté dans une dizaine de jours, toujours à Kigali, pendant la deuxième session extraordinaire des 23 États qui ont déjà ratifié le traité de création de l’agence, explique Minata Samaté Cessouma, commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social de l’Union Africaine.
« Les réunions qui sont prévues du 19 au 22 juin, donneront les prochaines étapes en vue de l’opérationnalisation. Et ce qui est sûr, c’est qu’il faut accélérer le processus. Nous avons eu la pandémie du coronavirus, ça ne va pas s’arrêter. Il faut que l’Afrique se prépare aussi pour faire face à ces pandémies, des solutions africaines aux problèmes africains. »
Reste pour les États membres à nommer le directeur général de l’agence. Selon la commissaire, un appel à candidature sera lancé prochainement, une fois les critères de sélection définis.
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