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RDC : Danger de génocide pour sa population, et source d’insécurité pour toute la .

Les hauts responsables de l’ONU et les autorités de la région, voire certains leaders congolais, sont de plus en plus inquiets du danger du génocide dont sont victimes des communautés congolaises et l’insécurité qui menace toute la région à cause de la chaotique gouvernance de la RDC.

Alice Wairimu Nde[ritu, Conseillère spéciale pour la prévention du génocide

Plusieurs autorités ont renouvelé leurs appels pour arrêter la vague de discours de haine contre le peuple rwandais et contre les congolais rwandophones, sans oublier la communauté Hema qui est massacrée par dizaines au quotidien. Les autorités congolaises et la Monusco cachent leur incapacité derrière un rideau fumeux qui est le M23, alors que ce qui se passent au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et surtout en Ituri, la population meurent victimes de ces criminels, supervisés par les services officiels, ou tout simplement laissent passer, laissent faire.

En fait toute la RDC est sous la menace des massacres communautaires, car l’autorité territoriale dans plusieurs endroits du pays n’est plus aux mains de l’administration, mais plutôt à la disposition des aventuriers et des groupes armés qui ont remplacé l’Etat partout où il est absent. C’est ainsi qu’à la porte de Kinshasa, les communautés Yaka et Teke, se massacrent sous la supervision de quelques leaders que le gouvernement congolais dans son incapacité d’agir, ou dans sa complicité laisse agir.

« Le discours de haine n’est pas une blague ; cela peut être mortel », a déclaré Nderitu, soulignant le rôle joué par la tristement célèbre station de radio RTLM dans le déclenchement du génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda.

La Radio Télévision Libre des Mille Collines (RTLM) était une radio extrémiste créée et financée par des extrémistes purs et durs. Décrit par les universitaires comme ayant été de facto un bras du gouvernement génocidaire, il a joué un rôle important dans l’incitation aux massacres qui ont eu lieu d’avril à juillet 1994. Ses programmes consistaient à réduire les Tutsi moins qu’un objet, sinon équivalent aux cancrelats, qui ne méritent qu’être écrasés. La radio appelait et incitait le public à chasser et à tuer tous les Tutsi au Rwanda pendant la Génocide contre les Tutsi.

Nderitu a déclaré qu’elle était « préoccupée par les tendances croissantes au déni et à la distorsion du génocide, une forme particulièrement insidieuse de discours de haine »

Nderitu a noté que le discours de haine est enseigné.

Au cours de l’événement, il a été noté que tandis que le Rwanda guérit des horreurs du génocide de 1994 contre les Tutsi, il y a des signes d’un autre génocide dans la RDC voisine, qui menace non seulement la communauté tutsie du pays mais aussi la sécurité régionale.

Une vidéo qui a circulé récemment montrant des écoliers congolais faisant écho à des sentiments de haine contre le Rwanda et l’Ouganda a été présentée comme un témoignage du niveau de propagande haineuse dans le pays.

S’inspirant de l’expérience du Rwanda, Jean Damascène Bizimana, le ministre de l’Unité nationale et de l’Engagement civique, a déclaré : « Le discours de haine est un signe très clair d’un génocide en préparation.


La journée s’est déroulée sous le thème « Dites non à la haine ».

Cela a été souligné vendredi alors que la deuxième Journée internationale de la lutte contre le discours de haine a été marquée lors d’un événement organisé par le bureau des Nations Unies au Rwanda, auquel ont participé des responsables gouvernementaux et des membres de la société civile, la communauté diplomatique et d’autres personnes de diverses organisations internationales.

Était également présente, virtuellement, la conseillère spéciale de l’ONU pour la prévention du génocide, Alice Wairimu Nderitu, qui a, à différentes occasions, mis en garde contre la violence génocidaire dans l’est de la RD Congo, où des membres de la communauté Tutsi sont persécutés.A ce sujet, Nderitu a félicité le Rwanda pour « des progrès remarquables dans la transcendance de l’expérience traumatisante de son passé » et pour la promotion de la justice, de la paix et de la réconciliation.


Nderitu a noté que le discours de haine est enseigné.

« Le discours de haine n’est pas une blague ; cela peut être mortel », a déclaré Nderitu, soulignant le rôle joué par la tristement célèbre station de radio RTLM dans le déclenchement du génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda.

La Radio Télévision Libre des Mille Collines (RTLM) était une radio extrémiste créée et financée par des extrémistes purs et durs. Décrit par les universitaires comme ayant été de facto un bras du gouvernement génocidaire, il a joué un rôle important dans l’incitation aux massacres qui ont eu lieu d’avril à juillet 1994. Ses programmes consistaient à réduire les Tutsi moins qu’un objet, sinon équivalent aux cancrelats, qui ne méritent qu’être écrasés. La radio appelait et incitait le public à chasser et à tuer tous les Tutsi au Rwanda pendant la Génocide contre les Tutsi.

Nderitu a déclaré qu’elle était « préoccupée par les tendances croissantes au déni et à la distorsion du génocide, une forme particulièrement insidieuse de discours de haine »

Nderitu a noté que le discours de haine est enseigné.

Au cours de l’événement, il a été noté que tandis que le Rwanda guérit des horreurs du génocide de 1994 contre les Tutsi, il y a des signes d’un autre génocide dans la RDC voisine, qui menace non seulement la communauté tutsie du pays mais aussi la sécurité régionale.

Une vidéo qui a circulé récemment montrant des écoliers congolais faisant écho à des sentiments de haine contre le Rwanda et l’Ouganda a été présentée comme un témoignage du niveau de propagande haineuse dans le pays.

S’inspirant de l’expérience du Rwanda, Jean Damascène Bizimana, le ministre de l’Unité nationale et de l’Engagement civique, a déclaré : « Le discours de haine est un signe très clair d’un génocide en préparation.


« Maintenant que jamais auparavant, nous assistons à l’idéologie du génocide à l’est de la RDC, une région qui a accueilli un nombre massif d’auteurs de génocide", a déclaré le ministre Bizimana.

Au Rwanda, le discours de haine s’est vu accorder une place dans les médias, a noté Bizimana, citant le journal Kangura. En 1959, Prosper Gitera a introduit les 10 commandements hutus et son discours de haine a conduit à de nombreuses atrocités, dont le génocide total en 1994. Les gouvernements de Grégoire Kayibanda et Juvénal Habyarimana ont promu la discrimination ethnique.

« Maintenant que jamais auparavant, nous assistons à l’idéologie du génocide à l’est de la RDC, une région qui a accueilli un nombre massif d’auteurs de génocide", a déclaré Bizimana.

Il est aussi important que ses génocidaires et leurs associés, qui ont semés la désolation au Rwanda et qui ont fait la même chose en RDC, ils sont les auxiliaires de l’armée congolaise, et dans plusieurs cas, ils ont été vus en pillant, violant et massacrant au service ou en commun accord avec les forces de sécurité de ce pays.

Il est important de rappeler aussi que parmi les forces de la région qui interviennent actuellement en RDC, certaines d’elles ont eu dans le passé une collaboration étroite avec ces forces génocidaires rwandais qui sont en RDC et que la population locale a, à maintes reprises s’est plainte en dénonçant ce rapprochement qui menace leur sécurité. Le gouvernement congolais a confirmé avec appréciation cette collaboration entre les génocidaires rwandais et une certaine force de la EAC.

Comme tous les pays du monde signataires de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, le Rwanda va-t-il rester bras croisés en observateur du énième génocide sans faire son devoir d’intervention, d’au tant qu’il y a trente ans, le pays était lui-même victime de ce génocide dans lequel il a perdu un huitième de sa population, sous la supervision d’un important pays membre du Club de cinq du Conseil de sécurité et beaucoup d’autres membres ont fermé les yeux.

Les massacres de rwandophones, les menaces permanents à cause de ce qu’ils sont, leur refus de droits de citoyenneté et la spoliation de leurs biens, leurs droits d’humanité, cela demande l’intervention de tous les pays qui se réclame de Droits de l’homme, et les pays africains qui se réclame de UBUMUNTU.

La délinquance qui prédomine depuis plus d’un demi-siècle, met en danger non seulement sa population mais aussi la région toute entière. Il est intéressant de noter que les pays qui se proclament chantre de la démocratie et des droits de l’homme, sont les même qui courent derrière les matières premières. Malheureusement, leur leadership est prêt à vendre son âme pour acquérir les richesses du Congo au détriment de la pauvre population souffrante, et à victimiser les pays voisins en échange de bonnes relations avec la RDC, ce grand malade africain.

Après la triste expérience que le pays a connue il y a trente ans, nous croyons que le leadership du Rwanda, continuera à épargner le pays de cette catastrophe humaine qui guette le voisin et la région. Et nous espérons que son panafricanisme basé sur les principes d’UBUMUNTU, continuera à donner à ce même leadership, la foi et la force pour qu’il puisse sauver ce qui doit l’être et qu’il contribue à la pacification de la région.

Auteur: MANZI
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