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RACISME EN RDC : SOUTIEN OFFICIEL DES CRIMINELS COMME JUSTIN BITAKWIRA.

Justin Bitakwira est convaincu que la ségrégation est la seule voie pour faire de la politique

La haine raciste est bien installée.

Le Collectif contre le racisme et les discours de haine vient de dénoncer le langage de l’ex-ministre Justin Bitakwire qui régulièrement incite la population à la haine ethnique, particulièrement contre les Tutsi et les Hema. Ce collectif encourage la justice congolaise à se saisir du cas de Bitakwira pour incitation à la haine ethnique.

Selon cette structure, ce membre du parlement et ancien ministre de Développement rural, il a, lors d’une émission sur une télévision de la place, tenu des propos dangereux et susceptibles de semer la haine et d’engendrer la violence contre les congolais Tutsi qu’il a présentés comme « une race des criminels nés » et « une race méchante ». Par extension, il s’adresse au Rwanda.

« Si la justice ne fait rien, ce discours, qui rappelle le sinistre mémoire de la radiotélévision de Mille collines, risque de provoquer l’extermination de la minorité Tutsi congolaise et de coller à notre pays l’étiquette peu enviable de génocidaire », lit-on dans ce communiqué.

Et de poursuivre : « Monsieur Bitakwira est coutumier du fait. Le 20 septembre 2021, c’est-à-dire à un moment où M23 n’avait même pas commencé au Nord-Kivu, le Bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits de l’homme en RDC, se faisait l’écho d’un discours de haine tenu par monsieur Bitakwira ».

Le Collectif contre le racisme rappelle que, depuis plusieurs années, la haine ethnique envers les Tutsi congolais a pris une ampleur particulièrement dangereuse et risque de saper, pour longtemps, les bases du vivre-ensemble.

La réaction de l’Union européenne

L’ambassadeur de l’Union européenne en RDC, a écrit au ministre de la Justice et Garde des sceaux, Rose Mutombo, ainsi qu’au président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), une lettre « d’indignation » concernant les propos racistes de Bitakwira contre les Tutsi.

La correspondance de l’ambassadeur Jean Marc Châtaignier, est en rapport avec les propos
« stigmatisant » de Justin Bitakwira, cet homme politique du Sud Kivu. Et c’est la deuxième fois que l’UE réagisse contre les déclarations racistes et intempestives de cet homme, ignorant qu’il n’existe qu’une seule race humaine.

Ainsi il ose affirmer en public que « un Tutsi est un criminel né », disait-il sur le plateau de la télévision Bosolo Na Politik. Pour l’UE, ces propos « sont de nature à accroître les risques des violences interethniques, davantage lorsqu’ils émanent d’un leader d’opinion ». L’Union européenne considère, dans ses correspondances, ces expressions comme « un cas de récidive qui mérite une attention collective » étant donné que M. Bitakwira est déjà sur sa liste de mesures restrictives individuelles « pour avoir de manière répétée incité à la violence et à la discrimination en propageant un discours de haine, notamment à l’encontre de la communauté Tutsi et en particulier Banyamulenge ».

Ce n’est pas la première fois que l’Union européenne sanctionne ce raciste impénitent mais ses sanctions sont sans effet compte tenu de la nature de vie de la personne.

De son côté, l’Union européenne appelle aussi le CSAC à jouer son rôle de régulation de manière équitable. « Le CSAC a récemment pris des mesures jusqu’à l’interdiction d’antenne à des acteurs politiques de l’opposition pour des propos faisant l’apologie du tribalisme et de fermeture momentanée des médias qui leur avait donné tribune », a rappelé Jean Marc Châtaigner dans sa lettre au CSAC.


Thsisekedi et son gouvernement protègent et sont complices avec Bitakwila et tous ceux qui pensent comme lui !

Il est important de faire observer à Bitakwira, qui s’est mis sous la protéction du couple présidentielle, qu’il n’y a pas une grande différence entre la société dans laquelle Tshisekedi est orinaire, et celle de son épouse avec la société rwandaise. Il n’a qu’à chercher dans les coutumes, dans les croyances et dans leurs langues. Il sera étonné.
Pour confirmer les dires : « la ségrégation est pratiquée par des personnes idiotes ».

Les personnes qui pensent comme Bitakwira en RDC sont nombreuses, acceptées voire encouragées.

« Monsieur Bitakwira fait partie d’un dangereux mouvement de pensée soutenu intellectuellement par les écrits de feu Honoré Nganda, Charles Onaba, Patrick Mbeko et d’autres extrémistes. Ce mouvement de pensée promeut le racisme contre les Tutsi et la xénophobie contre les rwandais", ajoute ce document.

Bitakwira, croit à l’existence des races comme Hitler, les esclavagistes et autres ségrégationnistes sans oublier les coloniaux. Sorti de son village forestier, il a découvert un autre monde qu’il croit différent venu d’une autre planète. Ainsi quand la RDC appelle au secours d’autres nations, Kenyans, Ugandais et autres soldats venus de l’Afrique de l’Est, Bitakwira les voit en Tutsi. Dans ses propos il s’en prend même à la population de l’Afrique de l’Ouest, les associant tous à des Tutsi et des Hema.

Ainsi pour lui les relations entre les hommes ne dépendent pas des règles ni conventions, elles ne dépendent que des formes du nez et des types de visages. Impossible de lui dire qu’il n’ y a qu’une seule race humaine et que les races des hommes n’existent pas.

Dans son esprit, Bitakwira est resté enfermé dans ses convictions sans aucune ouverture vers le monde extérieur. Il continue à développer des théories racistes dépassées qui ne sont basées que sur des stéréotypes sur lesquelles il construit sa politique discriminatoire. La population Banyamulenge qui sont ses voisins au Sud Kivu, payent cher le prix de leur vie à cause de ces théories passéistes et rétrogrades.

Comme le monde raciste contre les juifs a inventé « le protocole des sages de Sion », Bitakwire continue à propager la théorie de « l’empire Hema-Tutsi », une création de toute pièce par des gens comme lui, qui le propage pour discréditer les Tutsi, et les Hema de l’Ituri. Rappelons que ces derniers et les Banyamulenge au Sud-Kivu ainsi que les Tutsi du Nord Kivu, sont assiégés et massacrés au quotidien par dizaines par des groupes CODECO et des rebelles soutenus par Bitakwira.

Auteur: MANZI
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