En effet beaucoup d’élus du Front commun pour le Congo (FCC) ont quitté Kabila pour rejoindre et renforcer le groupe de Tshisekedi sous l’instigation de ce dernier. Il est clair que Kabila n’a jamais digéré la trahison des siens mais aussi de l’homme qu’il a hissé au pouvoir suprême.
De sa bouche, Kabila a dit que « beaucoup d’élus du FCC se sont ignoblement vendus en se faisant achetés par l’argent et les palissades. Qu’ils sachent que ce n’est pas le FCC qu’ils ont trahi, mais leurs électeurs, la population congolaise, la République, leur dignité », a-t-il dit.
Ce type de déclaration est la première depuis que Kabila a quitté le pouvoir, et que ses partisans ont tourné leurs vestes à son leadership au profit de Tshisekedi, l’homme à qui, il a cédé le pouvoir sous certains arrangements.
Le brusque réveil de Kabila est interprété différemment en RDC, certains le considèrent comme un « comeback » vu son timing à quelques mois avant les élections de décembre 2023.
Mais d’autres pensent que Kabila lance un ballon d’essai pour tester sa popularité, car dans ce Congo, on ne sais jamais.
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