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RDC : Le Président Tshisekedi semble aux abois, acculé, isolé et dangereux !.

En dehors du Rwanda, dont Tshisekedi répète le nom continuellement et à tout bout de champs comme si le disque est rayé, en lui faisant porter les problèmes que son pays s’est créé, progressivement, il fini par s’aliéner dés pays et institutions qui ne vont pas dans sa ligne de penser.

Pas plus tard qu’hier, au lieu d’accueillir le pape en état de grâce divine, il n’a pas hésité dans son discours, de parler encore du mal du Rwanda, sans se gêner de mentir sur lui-même et sur les autres. Au cours de la réponse plus diplomatique du pape, on lisait bien sur le visage de Tshisekedi, son impatience attente, puis sa grande déception, car le pape n’a pas cité le Rwanda.

En effet la réponse du souverain pontife, a été de renvoyer dos à dos, les pilleurs des pays riches occidentaux et de l’Extrême-Orient sans oublier les nationaux corrompus, tribalistes, injustes, qui écrasent les nationaux et qui tiennent la porte ouverte de la RDC aux criminels économiques étrangers. Il n’est pas impossible que dans les jours à venir, le courroux de Fatshi Béton s’abatte sur le pape qui n’a pas été complice de son hôte dans ses divagations.


Le pape a renvoyé dos à dos, les pilleurs étrangers et les nationaux corrompus, tribalistes et injustes pour la population ! Tshisekedi attendait que le pape cite le Rwanda.

La veuille, en présentant ses vœux au corps diplomatique accrédité en RDC et rassemblé le 30 janvier pour l’occasion, le Président Félix Tshisekedi les a informé de sa déception car l’Union africaine et les communautés régionales qui n’ont jamais répondu à ses pleurs, en condamnant tout le monde que lui veut condamner et en menant les combats là où ses soldats n’ont pas voulu se battre, car leur habituelle stratégie, est que au moindre coup de fusil de l’ennemi, ils opèrent le « retrait stratégique en profondeur », selon le porte parole des FARDC.

Au moment où l’Union africaine, veut privilégier le dialogue et la diplomatie, Tshisekedi et certains de ses hommes, veulent bousculer l’Organisation en lui exigeant de condamner nommément le Rwanda pour les attaques contre la RDC, le M23 interposé.


Qu’il est lourd à faire comprendre que ce n’est pas comme cela que ça se fait !

Il est clair que « L’UA privilégie une approche diplomatique. Elle ne veut pas que sa position soit influencée par le discours inflammatoire de Kinshasa ciblant d’une manière obsessionnelle le Rwanda et utilisant maladroitement ce dernier comme un bouc-émissaire de tous les maux congolais qui datent de l’horrible colonisation que le pays a subi et de la mauvaise décolonisation qui poursuit la RDC depuis plus de 60 ans..

C’est dans ce cadre qu’il a bousculé Macky Sall, comme président en exercice de l’UA africaine pour qu’il prenne une position à sa faveur. Macky Sall n’a pas voulu suivre Tshisekedi dans ses élucubrations. On sentait bien un froid lors du dernier séjour de Tshisekedi à Dakar entre les deux hommes.

Il va de soi, que le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki, partage la même vision sur la question congolaise avec le président en exercice de l’Union africaine. Ainsi Tshisekedi d’une pierre deux coups, il réussi à s’aliéner deux plus hauts responsables de l’Union africaine.

L’attente de Tshisekedi dans l’admission de la RDC au sein de l’EAC

La demande d’admission de la RDC à la EAC, était reçue avec enthousiasme de la part des pays membres surtout pour un grand apport économique que ce pays apporte dans la communauté et pour l’ouverture de liaison entre l’Océan Indien et l’Océan Atlantique. Le pays qu’il accuse de balkanisation, n’en n’avait pas besoin, car faisant partie du même bloc, avec la circulation des biens et de personnes, il faut être idiot pour chercher à balkaniser ni à se faire la guerre ou encore à moins à faire les pillages.

Mais les observateurs sont certains que les aspects économiques intéressaient moins Tshisekedi, car sa grande préoccupation était et reste toujours l’aide de la communauté dans la solution des problèmes plutôt politiques et militaires qui terrassent son pays et qui sont une épine dans son pied.

C’est dans ce cadre qu’il a demandé à chaque pays membre de la communauté, sauf le Rwanda de lui fournir un contingent pour venir à bout des rebellions à l’EST de la RDC. Cette approche étant mauvaise, il est clair que le miracle ne s’est pas opéré, et la communauté n’ayant pas condamné le Rwanda, Tshisekedi est devenu amère contre l’EAC.

Mais comme l’a dit un membre de parlement Tanzanien, « pourquoi les tanzaniens vont mourir à la place des congolais, qui refusent de donner leur vie pour leur patrie, préférant plutôt à passer leur temps à danser le Ndombolo ». En d’autres mots, aucune solution ne peut venir de l’extérieur sans aucun effort fourni par les enfants pour leur Mère-patrie. Ainsi Tshisekedi est déçu de l’EAC

Depuis 2019, Kinshasa avait assez misé non seulement à l’EAC, mais aussi sur les communautés économiques régionales africaines sur lesquelles elle a assis sa politique extérieure fondée sur un surdosage d’idéalisme dû à l’immaturité politique.

La RDC semble faire les frais de son choix rationnel privilégiant l’EAC au détriment, entre autres, de la SADC. Pourtant, c’est avec le concours de cette dernière que le M23 fut vaincue en 2013. Sur le terrain, aujourd’hui, l’EAC deçoit la RDC à cause du résultat pour le moins mitigé de la Force régionale déployée dans le Nord-Kivu où elle aurait dû « intervenir contre le M23 pour le contraindre de se retirer des zones sous son occupation ».

Par ailleurs, à garder vif à l’esprit : depuis août de l’an passé, Kinshasa est à la tête de la SADC pour un mandat d’un an. En même temps, il assure la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région dont il a abrité les sommets courant 2022.

Dès lors, il est logique de considérer qu’en critiquant vertement ces communautés régionales, Félix Tshisekedi reconnaît implicitement son absence de leadership dans ces tégions dont il est en charge personnellement. Il n’arrive pas non plus a bénéficier des conseils de ses homologues ni à exploiter leur médiation au profit de son pays.

Considérant que les États n’ont que des intérêts, il est plus intéressant, au-delà des propos du chef de l’État, de chercher à comprendre la raison pour laquelle la RDC ne bénéficie pas du soutien de l’UA ni des communautés régionales ni des Nations Unies. Ceci devrait permettre à la diplomatie congolaise de se remettre en cause et, au besoin, de se réajuster pour, cette fois, faire entendre raison à ses interlocuteurs et obtenir leur adhésion à son narratif. Au cas contraire, il pourrait être rappelé à la RDC que « chien qui aboie ne mord pas » ou encore mieux « les chiens aboient et la caravane passe. ».

Les yeux de Tshisekedi sont tournés vers l’extérieur, ce qu’il oublie est de regarder la situation catastrophique de l’intérieur du pays, qu’il a hérité depuis 1960 de ses prédécesseurs, dont son propre père, plusieurs fois victime de sa grande intelligence mal maîtrisée.

Tshisekedi ne voit pas la mauvaise gouvernance du pays, dont il est largement victime et aggravée par son entourage qui, ne sachant pas combien ce temps d’abondance va durer, il se sert largement des biens de l’Etat, tant qu’ils peuvent. Il en est de même des forces armées, qui perdent toutes les batailles, y compris celles contre les petites groupuscules des rebelles avec lesquelles elles sont de mèche pour la commercialisation des armes, l’exploitation illégale des mines, et le partage des rançons obtenues pendant les pillages, et les massacres de la population.


Victime consentante, car largement bénéficiaire de ce désordre organisé !

Il est clair que les pays qui acceptent l’envoie de leurs militaires en RDC, ce pays que tout le monde connait la réputation, ils ont un autre agenda, mais pas celui d’aller arrêter la guerre, le pillage et autres désordres, car ces sont ces activités qui nourrissent la classe politique du pays et ses soldatesques.

On ne peut que plaindre la masse populaire qui est victime de cette politique barbare dont elle n’arrive pas à comprendre les tenants et les aboutissants.

Dans tous les cas Fatshi Béton est aux abois et même dans son propre camps, il est acculé, isolé donc dangereux dans ses futures décisions. L’ isolement de Tshisekedi va-t-il le pousser à provoquer une guerre contre le Rwanda, pas pour la gagner bien sûre, mais plutôt pour trouver une raison valable de faire retarder de quelques mois les élections.

Attendons voir, l’Esprit-Saint fait toujours des miracles, surtout après le passage du Saint-père !

Auteur: MANZI
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