L'Afrique que on veut

UN MUR ENTRE LA RDC ET LE RWANDA UN PROJET COLOSSAL POUR ASPHYXIER L’EST DE LA RDC ET SA .

Devant un parterre de délégués internationaux dont quelques chefs d’Etat, le président Tshisekedi a prétendu, se décider à construire un mur entre la RDC et le Rwanda. Non seulement, c’est un mur inutile et inacceptable par la population, car il asphyxiera socialement et économiquement les villes de l’Est et leurs habitants, sans dire que l’architecte Tshisekedi qui n’a réalisé ni routes, ni rues, ni eau courante, rien que pour la ville de Goma, est-il capable de construire cet impossible mur de dissension !

Est-ce vrai que beaucoup de politiciens seraient aussi bien des bons comédiens !

Tshisekedi, reprend l’idée de Mpoyo, ancien premier ministre, celle de construire un mur entre la RDC et le Rwanda. Un pur acte rétrograde et populiste dans un monde qui se veut un village et dans lequel on devrait multiplier les ponts. Ceci ne fait que confirmer la volonté de ce gouvernement Tshisekedi, et ceux qui l’ont précédé, de camoufler la mauvaise gouvernance chronique qui les a tous caractérisée.

Au sommet de trois bassins forestiers à Brazzaville, Tshisekedi utilise la moitié du temps de son discours pour faire porter au Rwanda le chapeau de l’incapacité de la RDC de protéger la biodiversité du Parc national de Virunga, dans lequel le gouvernement a laissé s’installer indument des centaines des groupes armés, qui tuent les animaux, vendent les gibiers et commercialisent le charbon extrait du bois du parc qui est reconnu par l’Unesco comme patrimoine mondial de l’humanité.

En effet, quand la RDC décide d’accueillir des fuyards génocidaires rwandais en 1994 avec armes et munitions, et que les chefs d’Etat successifs, y compris Tshisekedi lui-même, sans se soucier du scandale, décident d’employer ces criminels comme mercenaires pour assurer diverses fonctions sécuritaires que les forces gouvernementales corrompues sont incapables d’accomplir. Ces loups assoiffés de sang, dans leur terre d’asile, n’ont que continuer leur crime sur la population congolaise.


Un cocktail des voyous, des criminels et des génocidaires associés sans différence avec une armée de nom

Tshisekedi et ses prédécesseurs, n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes pour tout ce qui arrivent en RDC y compris aux forêts congolaises, dont le parc national de Virunga. Les permanentes complaintes de Tshisekedi donnent l’impression que la RCD a été mise sous tutelle du Rwanda. Il est dommage que personne n’ose demander à ce géant africain pourquoi il ne peut se prendre en charge au lieu de se prostituer à chaque force d’armées du coin !

En effet, comment le gouvernement qui veut prétend protéger la biodiversité, peut-il laisser tous ces groupes armés et autres criminels qui écument tout le pays, jusqu’aux faubourgs de la capitale, de s’installer dans le parc de Virunga, vendre les animaux protégés comme des gibiers sauvages et avoir le monopole de commercialiser au Nord Kivu et dans les régions environnantes, du charbon extrait du bois coupé du parc, sans parler de la production des planches de bois de valeur vendues dans toute la région ?

Seule la RDC est responsable de ce qui se passe au Parc de Virunga

Dans toutes les familles du monde, on a connu des enfants pleurnichards, dans certaines sociétés on a connu les femmes ou hommes pleureurs qui pendant les périodes de deuil, sont loués pour pleurer, mais c’est rare, dans la classe politique de voir un leader qui parcours le monde, s’inviter dans des conférences internationales avec ou sans droit, juste pour aller pleurnicher comme un enfant, en faisant porter à un autre Etat 80 fois plus petit que le sien, tous ses malheurs dont l’origine date de plus d’un siècle et demi. En déformant les faits le plus possible pour attirer la pitié.


Dans les hauteurs, il y a des citoyens qui n’acceptent pas facilement la restruction de liberté de circulation

Si le monde était vraiment un village, les vieux du village auraient intimer l’ordre à Tshisekedi de se taire, de quitter l’assemblée et la cour des vieux, et d’aller personnellement en finir avec ses enfantillages de malheurs ! Comme un vrai homme !

Il faut dire que le président Tshisekedi, avec son gouvernement en appui, s’est donné le mot de combattre le Rwanda en travestissant la vérité au tant qu’il peut dans toutes les rencontres aussi bien privées qu’internationales. Il a opté pour l’adage qui dit que : « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ». Ainsi Tshisekedi profite de son statut et du protocole international, pour introduire le Rwanda dans tous ses discours, même quand c’est hors sujet. Ce qui est souvent le cas. Et cette approche du chef, est une instruction, un ordre donné à tous les membres du gouvernement de faire de même dans toutes les instances, où ils sont.

Pour conforter ses contre-vérités au récent sommet de trois bassins forestiers de Brazzaville, Tshisekedi a affirmé d’envisager la construction d’un mur séparant la RDC et le Rwanda. Cette idée farfelue est un simple slogan populiste pour se dédouaner d’une mauvaise gouvernance chronique qui plonge chaque jour le pays dans le gouffre et qui maintient la population dans un sous-développement dans un pays immensément riche !

Si cela se justifiait, et si Tshisekedi le pouvait, il aurait pu construire le mur entre la RDC et le Rwanda. Mais le chef d’Etat congolais joue bien du théâtre jusqu’à payer les personnes dans l’audience dont le rôle était d’applaudir pour rehausser les paroles du comédien. Pourtant, Tshisekedi sait bien qu’il ne peut construire ce fameux mur pour deux raisons principales.

Le pays n’est pas capable de se murer, il n’en a pas les moyens ni la raison !

Depuis une soixante d’années, le pays a assez prouver qu’il n’est pas capable de maintenir en bon état les routes et les rues qui desservent les villes de Goma, de Bukavu et d’Uvira, pour ne citer que celles-là. Avec quelles forces morale et matériel pourra-t-il entreprendre la construction d’un mur si court soit-il !


Entre Goma ,RDC et Rubavu, Rwanda, un flux quotidien de plus de 50.000 personnes par jours dans un temps normal. Le deuxième au monde. Un mur est plus quún crime.

Il est important de noter que beaucoup de congolais y compris les hommes politiques connaissent peu l’histoire de leur pays. Et certains politiciens, comme Tshisekedi n’hésitent pas à se ridiculiser dans leurs affirmations. Ainsi Tshisekedi feint d’ignorer que le mur qu’il envisage de construire, suivra le tracé des frontières coloniales qui a longtemps divisé les familles, les domaines agricoles et de pâturage, etc., mais ces frontières ont encore l’avantage de rester invisibles. Ce qui les permet d’être supportables par les communautés qu’elles divisent. Tshisekedi veut mieux faire que le colon, en séparant définitivement des familles entières par un mur issu de ses caprices. L’osera-t-il ?

Actuellement, de part et d’autre de la frontière rwando-congolaise, la population n’en n’a cure de désamours capricieux de Tshisekedi avec le Rwanda, et le mur ne sera considéré que comme une agression de plus de la part d’un gouvernement corrompu à tous les niveaux du pays et qui n’est que source des malheurs pour la population. Le mur est donc impossible, car il ne sera qu’un problème de plus au lieu d’être une solution.


Etat de route dans l’ensemble du pays

Le mur de Tshisekedi provoquera une asphyxie aux trois grandes villes de l’Est du pays

En dehors de ce qui est dit plus haut, le mur de Tshisekedi asphyxiera Goma, Bukavu et Uvira les trois grandes villes de l’Est.

La connaissance limitée de l’histoire et de la géographie de la RDC, par beaucoup de ses hommes politiques, dont Tshisekedi, fait dire à ce dernier, de telles affirmations ridicules.

Les traversées quotidiennes entre la ville de Goma en RDC et la ville de Rubavu au Rwanda, sont les deuxièmes au monde en quantité de personnes qui font des échanges socio-économiques dans le secteur informel.

Combien des congolais et des expatriés qui préfèrent habiter au Rwanda et traverser chaque jour pour aller travailler en RDC ? Dans les secteurs privés, les hommes d’affaires se refusent de suivre ces mouvements d’humeur qui vont au gré des objectifs politiques suivant les intérêts de certains individus. Ils ont leurs banques au Rwanda, leurs courrier électronique ou postal, leur abonnement téléphonique, etc, à cause du sérieux du pays et de la sécurité qui est offert à tout un chacun sans distinction.

En élevant le mur, les seuls lieux de passage pour entrer et sortir de la ville de Goma, ce sera l’aéroport et le lac Kivu. En effet toutes les routes desservant cette ville sont impraticables, surtout pendant la saison des pluies. Le gouvernement ne faisant aucun effort pour désenclaver cette riche région, qui est capable de nourrir toutes les autres villes de la RDC. Tshisekedi ne sait pas que son mur va étouffer Goma et certains produits à Kinshasa seront plus chers, plus rares ou tout simplement introuvables.

Le mur de Tshisekedi asphyxiera les villes de Bukavu et Uvira et limitera les contacts avec Bujumbura, au Burundi.

Bonne chance pour le mur de Tshisekedi, qui sera obligé de couper le lac en deux avec son gaz inflammable, les gorilles qui circulent librement entre les deux pays et l’Ouganda. Mais surtout, il coupera en deux les populations et les familles qui depuis des siècles font des échanges de toutes sortes en passant par le lac Kivu.

Le secteur informel entre la ville de Bukavu en RDC et celle de Rusizi au Rwanda au profit de la population de ces deux villes frontalières et leurs environs, cesseront. Le mur du démocrate Tshisekedi, va empêcher le vivre ensemble de la population, sans aucune autre solution de rechange. Le peuple acceptera-il ce mur de malheur qui coupera plusieurs communautés et familles en deux ?

Le mur de Tshisekedi sera un gros handicap de communication entre les villes congolaises de Bukavu et Uvira, voire celle de Bujumbura au Burundi.

La route reliant Bukavu à Uvira en République démocratique du Congo est l’unique voie permettant d’atteindre la ville d’Uvira. La seule autre alternative plus convenable, plus vite et plus sûre est celle qui venant de Bukavu, traverse le Rwanda et rejoint la route d’Uvira. C’est cette route qui traverse le Rwanda, qui dessert mieux les deux villes congolaises, Bukavu et Uvira. Il n’est pas étonnant que Tshisekedi ne sâche pas cette voie de communication privilégiée.

Si par hasard le mur de Tshisekedi voit le jour, les villes de Bukavu et celle d’Uvira, se retrouveraient isolées. La seule route nationale reliant les deux villes, passe par les escarpements de montagnes de Kamanyola, elle est très étroite, et ne peut laisser passer qu’un seul véhicule à la fois sur une longueur de plusieurs kilomètres. Cette route est en très mauvais état, des nids de poule, surtout en période pluvieuse, elle connaît des fréquents éboulements et cette situation augmente considérablement les accidents et les retards. Cette route est pourtant d’une importance capitale pour la connectivité et le développement économique de cette région.


L’escarpément de Kamanyola, seule impossible route natinale reliant Bukavu à Uvira et Bujumbura au Burundi

Pour le moment pour des raisons de confort, de facilités et de sécurité, la plupart des véhicules venant de Bukavu et allant à Uvira et Bujumbura au Burundi, dans les deux sens, préfèrent passer par le tronçon de Bugarama qui traverse le Rwanda. C’est la seule alternative viable qui offre la rapidité aux moindres frais.

Le mur de Tshisekedi est sans doute, pour les villes de Bukavu et d’Uvira, voire de Bujumbura au Burundi, une catastrophe. Et cela aura un impact majeur sur l’économie locale, l’approvisionnement en marchandises et le déplacement des habitants.

En conclusion, dans l’histoire de l’humanité, la réussite s’est toujours trouvée du côté de l’homme qui établit les ponts. Là où l’homme élève les murs, le problème n’est pas nécessairement de l’autre côté du mur, il est souvent au-deçà de la barricade.

La politique basée sur le mensonge au peuple, le mensonge à la communauté internationale, finit par mettre à nu son auteur.

La gestion chaotique de la RDC depuis plus de soixante, hypothèque le pays, appauvri la population, et l’insécurité s’étend partout dans le pays, ce qui le rend de plus en plus ingouvernable.

La mauvaise gouvernance chronique de la RDC est un grand problème pour sa population en souffrance en permanence, mais aussi elle met les pays de la région en insécurité car, le pays est devenu le paradis des groupes armés islamiques de l’Ouganda, les génocidaires venant du Rwanda et les rebelles contre leur gouvernement venant du Burundi. On a appris aussi que parmi les rebelles qui combattent au Nord de Mozambique, on y a trouvé des congolais.

La corruption de politiciens et la délinquance des membres des FARDC ne sont pas de nature à faciliter la recherche de solution durable.

Il est grand temps que les organisations régionales auxquelles la RDC a adhéré, s’organisent pour aider ce pays de se prendre en charge de sécuriser sa population et de trouver des solutions appropriées aux différents groupes armés qui écument le pays et dont certains risquent de déstabiliser la sécurité de la région.

En définitive, l’UA, la EAC, la SADC, la CEEAC et l’ONU sont moralement responsable de la dérive que prend la RDC depuis des années et le danger d’ insécurité qui pèse sur la région.

Auteur: MANZI
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